Japon

Wikipedia : Tanabata (七夕節?, « La septième nuit [du septième mois] »), ou le Hoshi matsuri (星祭/星祭り/星まつり?, « fête des Étoiles »), est une fête japonaise provenant des traditions O-Bon et de la fête des étoiles chinoise, Qīxī. La fête a généralement lieu le 7 juillet ou le 7 août, et célèbre la rencontre d’Orihime (織姫/織女?, Alpha Lyrae/Véga) et Hiko-boshi (彦星?, Alpha Aquilae/Altaïr). La Voie lactée, une rivière d’étoiles qui traverse le ciel, sépare les deux amants célestes, mais il leur est tout de même permis de se rencontrer une fois l’an. Ce jour particulier est le septième jour du septième mois lunaire du calendrier luni-solaire.

Walking in Japan – Tanabata Taito Ward – July 2018 from aMindOnTheBrink on Vimeo.

Walking in Japan – Tanabata (Star Festival) – Taitō Ward, Tokyo July 7th 2018 from aMindOnTheBrink on Vimeo.

Guardiens Niomon de Nagano

La porte Niōmon est gardée par deux statues de Niō (issus de Kongōrikishi 金剛力士, un dieu hindou devenu gardien du bouddhisme). Ces gardiens tiennent des vajras (foudres).

Ils viennent par paire (Misshaku Kongō 密遮金剛 (alias Agyō 阿形) et Naraen Kongō 那羅延金剛 (alias Ungyō 吽形)).

Ce sont des gardiens musclés du Bouddha. Ils protègent l’entrée contre les démons (ennemis du bouddhisme).

“Si vous regardez leur bouche, vous remarquerez que l’un a la bouche ouverte et l’autre fermée, symbolisant la vie et la mort, le début et la fin” – lien.

Il semble qu’en plus de mettre des pièces dans leur boîte à offrandes (Saisen), il est de coutume de saluer (Ojigi) avant d’entrer et après avoir quitté le lieu sacré qu’ils gardent.

Wikipedia propose un chapitre passionnant sur l’influence hellénistique derrière les gardiens Niō (“ils sont le possible exemple de la transmission de l’image d’Herakles”) : lien.

Voici d’autres lectures intéressantes sur l’art gréco-bouddhique : lien . La Route de la Soie alimentait bien sûr le monde culturel, et la Chine a été un acteur de notre histoire indo-européenne. lien)

Temple Sensō-ji (浅草寺) – Asakusa – Tokyo : gardien Niomon et O-Waraji (porte Hozomon)

Autres photos

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O-Waraji, porte Hozomon. Il s’agit d’une sandale, ici géante. Il fut un temps où on pouvait faire offrande aux temples d’O-Warajis pour la santé des pieds. La pratique révolue, on peut encore toucher la sandale et espérer garder ses pieds en bonne santé.

Huit cents personnes ont travaillé à cet O-waraji, mis derrière un gardien Nio.

Les O-Warajis ont même leur page Facebook : https://goo.gl/ojJuR1

Il existe aussi une cérémonie de remplacement :
Décrochage : https://goo.gl/fqmJ92
Nouvel O-Waraji : https://goo.gl/PrGy4x – https://goo.gl/sUJvqR